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365 bonheurs

12 avril 2015

Numéro 2 : Oublier d'enfiler des collants ...

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Le petit vent frais d'hier s'est fait la malle, le soleil brille toujours autant et la température a bien grimpé.

Un 12 avril, c'est une bonne date pour rouvrir la caisse des sandales, non ? Grimper sur l'escabeau pour aller récupérer le précieux contenant tout en haut de l'armoire, descendre le tout sans se casser la margoulette et enfin ouvrir la précieuse malle.

Heureusement pour moi, mon vernis d'orteil est déjà fait. La piscine a repris avec l'école et pas question d'y aller les ongles nus !

J'enfile mes sandales avec bonheur, et je file dans le jardin me faire chatouiller les petons par l'herbe un peu haute. Une fleur de cassiflore s'est égarée par mégarde près de mon pied. J'admets l'avoir aidée quelque peu, j'adore en cueillir et plonger mon nez dedans, le cassiflore, c'est l'odeur du printemps !

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11 avril 2015

Bonheur numéro 1 : Regarder le ventre des goélands ...

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Premier jour des vacances, ça devrait être la fête et ça ne l’est pas. J'anticipe déjà la reprise ... D'accord, c'est dans 15 jours mais la perspective d'y retourner me hérisse.

Je traîne mon vague à l'âme comme un vieux chat sa queue mitée, j'ai l'œil qui déborde presque et les nerfs tellement à fleur de peau que les enfants rasent les murs ... Ça craint ...

L'Homme propose de sortir se changer les idées et on finit aux Blancs Sablons.

Je n'aime pas la plage … Tout ce sable, cette eau salée, les poux de mer qui grouillent, et surtout, ce temps perdu à attendre que ça se passe, d'autant que je n'ai même pas un livre ou un mot croisé pour le faire passer plus vite.

Les enfants sont contents, eux, une pelle, une balle, des rochers et ça y est, l'affaire est faite.

Je grommelle en me tassant dans le sable, y'a du soleil, et je suis en collants et en bottes ...

Je regarde d'un œil distrait les enfants. La grande a commencé à tracer un circuit depuis le haut de la plage. Elle creuse un sillon, dessinant des méandres dans lesquels elle espère faire cheminer une balle jusqu'en bas. Ça n'a pas l'air simple, elle s'applique, s'y reprend à plusieurs reprises avec une patience qui force le respect.

Fils, lui, crapahute dans les rochers, tant qu'il y a de quoi escalader et faire chavirer d'effroi mon cœur de mère, il est heureux. Je vois ses cheveux longs se soulever au rythme de sa progression au milieu du granit. Parfois, sa tête disparaît tout à fait et c'est plus fort que moi, je redouble d'attention au cas où un cri de douleur se ferait entendre. Je fonctionne toujours un peu par pensée magique, j'ai l'impression que ce qui échappe à mon regard sort également de ma zone de contrôle. Comprenez par-là, si je le vois, il ne tombera pas, si je le perds de vue, le risque de chute est multiplié par 3000... Débile et pas très cartésien, soit ... J'assume ...

L'Homme joue dans les rouleaux, sa pagaie fluorescente s'enfonce avec force dans l'océan pour lui faire gagner la vitesse nécessaire pour dévaler la vague. Il s'éclate. Je le vois tomber à la renverse dans l'eau, sa tête émerge après quelques secondes, il remonte sur sa planche et s'éloigne à nouveau.

J’attends ...

Le soleil joue sur le sable, il se reflète sur le mica et le fait étinceler, c'est aveuglant et beau. De petits nuages de sable tourbillonnent et dansent à la surface de la plage.

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Le ciel est d'un bleu presque pur, quelques filoches de nuages le strient de ci de là et trois goélands le traverse sans se soucier de la brise qui joue dans leurs plumes. J'aime les goélands, je les trouve beaux, ils ont l'air à la fois majestueux et parfaitement idiots.

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Ils parviennent à me tirer un sourire, le premier depuis le début des vacances. Je les regarde s'élancer de la falaise et se laisser planer, portés par le vent. De temps à autre, un rapide battement d'ailes relance la dynamique et le vol se poursuit d'autant.

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Je les photographie, je tente de déclencher juste au moment où ils quittent la falaise et passent si près de moi. Je n'y parviendrai pas, je les loupe parce qu'ils me prennent par surprise à chaque fois. Et mon sourire s'agrandit.

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C'est là que j'ai décidé de lancer mon 365DP, grâce aux goélands qui me montraient que chaque jour, un petit bonheur peut frapper l'esprit. Il suffit de laisser la porte entrouverte pour qu'il puisse entrer ...

11 avril 2015

Les bonheurs

Ça t’est déjà arrivé de te demander ce que tu fais là et de te poser sérieusement la question de savoir si ça vaut encore la peine d'y rester ?

Moi, j'ai fini ma période de boulot avec ce sentiment-là. Ha, je te rassure, ça ne m'est pas tombé dessus comme ça hein, ça fait des mois que ça me pend au nez ce sentiment d'inutilité. Mais bon, on se dit tous la même chose, faut bien bosser, ramener des sous, apporter sa pierre à l'édifice et s'enfoncer dans une case, aussi inconfortable soit elle ...

Puis là, cette dernière semaine, craquage. J'ai failli partir en claquant la porte et en jetant l'éponge loin dans mon dos sans regarder où elle tombait.

Sauf que je suis une fille raisonnable, du moins j'essaie. Surtout, je me vois mal rentrer à la maison et annoncer à la famille que j'ai tout largué. C'est pas que mon salaire nous fasse vivre, mais il y contribue. Modestement, certes.

En entamant ces vacances, je me suis donc résolue à retrouver du plaisir dans mon quotidien. Quand je dis "plaisir", je ne parle pas de ce carré de chocolat "gloppé" tel quel, je parle de celui que tu poses sur la langue, que tu laisses fondre délicatement, les yeux mi-clos dans une sorte d'extase gustative. J'ai jamais le temps de faire ça avec le chocolat, du moins, je ne m'en laisse jamais le temps, toujours autre chose de plus urgent, de moins futile à faire.

Ça participe au mal être, cette course effrénée, cette recherche de rentabilité et de performance. Pourtant, je m'y contrains toute seule, tellement habituée à être pressée comme un citron au boulot que j'écrase moi-même les quelques pulpes restantes une fois rentrée à la maison le soir.

En parallèle, en feuilletant une revue féminine (Flow, si tu veux tout savoir, je m'y suis abonnée sur un coup de tête, j'ai pas de temps pour ça normalement...), je retombe sur un article parlant du 365 day project. Pour l'explication, je te laisse taper ça dans Google, mais en gros, on fait une petite chose chaque jour pendant une année et on la partage sur le Net. Pour certains, c'est de la photo, d'autres une peinture, une gravure de tampon, un texte ... Tout est bon. L'idée, c'est de créer quelque chose chaque jour et de contempler le résultat au bout d'un an révolu.

J'ai entamé mon 365DP (pour day project) en photographiant des "bonheurs" que je poste ensuite sur Instagram (Sabhyne). Comme je trouve ça un peu nu, chaque fois que possible, j'assortirai ce bonheur photographié d'un post sur ce blog.

On y va !

11 avril 2015

Pour faire court ...

... Sache juste que je me prénomme Sabyne.

 

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